Les Comités Olympiques Européens célèbrent cette année la Journée internationale de la femme (le 8 mars) en rendant hommage à la Danoise Else Trangbæk, lauréate européenne du prix Femme et Sport 2020 du Comité international olympique (CIO).
Else Trangbæk est devenue la première gymnaste olympique du Danemark lorsqu’en 1968 elle a participé aux Jeux olympiques de Mexico; depuis lors elle n’a cessé de se battre pour l’inclusion et l’égalité des sexes dans le sport.
« Je pense qu’il est important de s’engager dans la lutte pour l’égalité », a déclaré madame Trangbæk, qui a ajouté: «La lutte pour l’égalité concerne le genre, la classe sociale, l’ethnie. Le sport est mondial, et nous avons donc la responsabilité commune de conjuguer ces différents éléments et de tenter de les harmoniser. Je pense donc que qu’il est essentiel que la lutte pour l’égalité se fasse à plusieurs niveaux. »
Après les Jeux Olympiques Else Trangbæk a continué de travailler dans le monde de la gymnastique d’abord en tant qu’entraineuse; elle est ensuite devenue professeure, puis cheffe du département des sciences du sport et éducation physique à l’Université de Copenhague.
Niels Nygaard, président du CNO danois et vice-président des COE, a déclaré que la reconnaissance par le CIO de sa compatriote était un hommage bien mérité pour ses nombreuses années au service des femmes et du sport au Danemark.
« Le CNO du Danemark est heureux et fier que Else Trangbæk ait reçu ce prix prestigieux », a déclaré Nygaard. «Pendant des décennies, Else a été une éminente dirigeante du sport danois et pendant de nombreuses années elle a été membre du comité exécutif du CNO et de la Confédération sportive du Danemark. Son exemple et sa détermination ont été fondamentaux pour la politique du CNO du Danemark qui vise à accroître la diversité des dirigeants du sport danois. »
Parmi les nombreux postes de direction qu’elle a occupés au sein du sport rappelons qu’elle a été membre du comité exécutif du CNO et de la Confédération sportive du Danemark et membre de l’équipe Danmark; elle a été la fondatrice puis la présidente de l’association danoise d’histoire du sport, membre de la Société internationale pour l’histoire de l’éducation physique et du sport. Autant de charges qui ont fait d’Else Trangbæk l’une des femmes les plus connues et les plus influentes du sport danois.
Son engagement inlassable envers les questions de genre a conduit le Comité olympique danois à créer un groupe de travail ad hoc de 1983 à 1987, ainsi que différentes initiatives éducatives, destinées à renforcer la voix des femmes au niveau politique et à leur assurer plus d’influence dans le domaine du développement du sport.
Ses efforts ont également contribué à ce que des ressources soient allouées à des initiatives visant à lutter contre les problèmes de genre, notamment par un programme spécifique destiné aux femmes athlètes d’élite qui aide celles qui sont devenues mères à reprendre le sport de compétition.
Niels Nygaard, président du CNO et de la Confédération sportive du Danemark et également vice-président des COE, s’est félicité de la reconnaissance par le CIO de sa compatriote, un hommage bien mérité pour ses nombreuses années au service des femmes et du sport au Danemark.
Else Trangbæk a documenté et décrit l’importance des femmes dans le sport à travers de nombreux livres, articles et interviews publiés par la presse danoise. Dans son livre le plus récent, «Les femmes olympiques: un siècle de sports de haut niveau et de vies de femmes» publié en 2018, elle relate l histoire de 370 femmes danoises qui ont participé aux Jeux olympiques. Son engagement visant à accroître la sensibilisation au rôle et à l’importance des femmes dans le sport a fait d’Else Trangbæk un modèle pour les femmes dans le monde du sport et au-delà, et elle ne cesse de travailler pour mettre à l’honneur la politique et la recherche sportives .
Trangbæk croit passionnément à la promotion active de l’égalité des sexes dans le sport. «Si l’on veut l’égalité, il faut élaborer un plan stratégique concret», a-t-elle déclaré. «Au Danemark, nous avons eu des difficultés à établir des quotas, comme l’ont fait la Norvège et la Suède. Comme il n’y a pas de quotas, à la place, je crois que nous devrions créér des comités électoraux pour nommer les hommes et des femmes candidats aux élections.»
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