Pour la deuxième année consécutive la Semaine olympique et paralympique à l’école a été lancée lundi en collaboration entre le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le comité organisateur des JO Paris 2024,  le ministère de l’Éducation nationale, le ministère des Sports et le secrétariat d’État auprès du Premier ministre chargé des Personnes handicapées.

La manifestation, qui se déroule du 27 janvier au 3 février, s’inscrit dans la continuité de la politique d’éducation olympique déployée depuis plus de dix ans par le mouvement olympique et sportif français. A l’appui d’un riche partenariat avec les acteurs éducatifs, le CNOSF et les fédérations sportives ont développé de nombreux projets et ressources pédagogiques qu’ils mettent à la disposition des enseignants et des élèves pendant cette semaine.

Lancée officiellement à la Cité scolaire Michelet de Vanves, en banlieue parisienne, cette Semaine ouvre la voie à de magnifiques passerelles entre l’école et le club sportif, terrain d’expériences humaines sans commune mesure.

La « Semaine Olympique et Paralympique » avec la collaboration de plusieurs centaines d’athlètes de haut niveau, s’adresse aux enfants et adolescents de la maternelle au lycée dans toute la France.

Les organisateurs souhaitent que les quelque 65400 élèves engagés dans les 425 projets labellisés «Semaine olympique et paralympique» puissent apprendre autrement grâce au sport, vivre les valeurs du sport et de l’Olympisme, s’ouvrir à de nouvelles pratiques sportives, et enfin, de partager par le sport.

Denis Masseglia, le président du CNOSF et Tony Estanguet, le président du COJO Paris 2024 ont assisté au début officiel de la manifestation – dont la première édition avait été lancée  l’an passé dans le cadre de la candidature aux Jeux de 2024.

Estanguet a déclaré dans le cadre d’une interview au magazine sportif en ligne Francs Jeux : « Partout le message est le même: encourager et promouvoir la pratique sportive chez les jeunes, les sensibiliser au rôle du sport pour la paix et l’inclusion, mettre en avant le phénomène paralympique. »

Et de commenter la réaction des élèves en banlieue parisienne : « Je les ai trouvés très intéressés, curieux de tout, posant beaucoup de questions sur les sports, l’organisation, les épreuves… J’ai senti chez eux une vision très positive de l’événement. Aller à leur rencontre, leur parler et les écouter a encore renforcé mon optimisme sur l’impact que les Jeux peuvent avoir sur les futures générations. »