Qu’est-ce que ça fait d’être enfin arrivé en Pologne ?
Je suis tellement heureux d’être ici, de participer aux Jeux européens. J’avais déjà entendu dire que Cracovie est une belle ville. Je suis tellement excité de la visiter et de pouvoir continuer mon entraînement pour la compétition. Le voyage pour arriver ici a été difficile, avec beaucoup d’efforts et d’entraînements, mais j’ai finalement obtenu la qualification comme l’un des 13 premiers du classement.
Et votre impression d’être un des porte-drapeau de l’équipe des réfugiés des COE ?
Je suis tellement excité d’être l’un des porte-drapeaux. C’est la première fois que je participe à des jeux continentaux et pour être honnête c’est pour moi comme un rêve de pouvoir représenter les réfugiés du monde entier.
Vous vivez en Allemagne. Quel type de soutien avez-vous reçu du Comité national olympique allemand et de la famille olympique européenne ?
Oui, je vis à Berlin et ils m’ont beaucoup aidé. Le plus grand soutien vient du CIO, qui m’a donné la possibilité de participer à différentes compétitions internationales en couvrant tous les frais. Le CNO allemand est le lien avec le CIO. Ils m’ont soutenu et je suis sûr qu’ils me soutiendront pour toujours.
Personellement, quels sont vos espoirs et vos attentes pour les Jeux Européens ?
Mon objectif est comme toujours de prendre du plaisir à combattre et réussir ma meilleure performance. J’espère que je pourrai faire de mon mieux et montrer toutes mes meilleures capacités. C’est la chose la plus importante sur laquelle je vais me concentrer.
Qu’espérez-vous de votre séjour en Pologne?
Après la compétition, je resterai deux jours dans le pays. Ce sera le bon moment pour visiter la ville et découvrir leur cuisine! J’ai aussi hâte de rencontrer mes amis de l’équipe nationale de Pologne. Dans le passé nous avons fait de nombreux camps d’entraînement ensemble en Pologne, mais jamais dans cette région de Malopolska.
Avez-vous un message spécial pour la Journée mondiale des réfugiés ?
J’aimerais adresser ce message aux réfugiés du monde entier : je sais que beaucoup d’entre eux ont une vie difficile, parfois même sans accès à l’eau, aux services de santé, et la vie va de mal en pis. Mais je leur dirais aussi: n’abandonnez jamais, suivez toujours vos rêves. Vos rêves vous montreront toujours le chemin !