Le mythe de Giulio Onesti, le premier président du CONI, membre du CIO et père de nombreuses initiatives qui ont marqué le Mouvement olympique, a été évoqué hier dans la capitale italienne au Centre de Préparation Olympique qui porte son nom.

A l’initiative de l’Ecole supérieure du Sport (l’une des « inventions » de Giulio Onesti, aux côtés d’institutions aujourd’hui incontournables telles que la Solidarité Olympique du CIO et l’Association des Comités Nationaux Olympiques)  la vie et gestes de cet avocat piémontais – qui ayant été chargé de liquider une institution considérée inutile, en avait fait l’un des CNO les plus puissants, organisateur de deux éditions des Jeux Olympiques emblématiques  (Cortina 1956 et Rome 1960 –  ont été retracés devant un parterre de dirigeants sportifs, de champions et d’athlètes et passionnés de sport.

Giovanni Malagò, le président du CONI, Franco Carraro, ancien président et Membre du CIO,  de nombreux Olympiens qui avaient eu l’honneur de connaitre Onesti et les plus jeunes qui ont ainsi appris à le connaitre, ont également visité l’exposition , fruit de recherches de l’Ecole du Sport que dirige Rossana Ciuffetti.

La Fondation Giulio Onesti remet chaque année un prix aux dirigeants ou athlètes ayant mieux représenté les valeurs olympiques. Après Juan Antonio Samaranch, Jacques Rogge et bien d’autres, cette année le Prix est allé à la nageuse Federica Pellegrini, médaillée olympique, l’un des fleurons di sport italien.