La flamme olympique a été allumée lors de la traditionnelle cérémonie d’allumage qui s’est tenue le 16 avril en Grèce, dans l’enceinte de l’ancienne Olympie, marquant une étape majeure vers les Jeux Olympiques de Paris 2024.
L’enthousiasme monte pour les premiers Jeux Olympiques organisés sur le sol européen depuis 12 ans, comme en a témoigné l’atmosphère fervente qui a accompagné les événements de la matinée.
Spyros Capralos, le président des Comités Olympiques Européens a assisté à la cérémonie d’allumage en sa qualité de président du Comité olympique hellénique, aux côtés du président du Comité international olympique Thomas Bach, de la présidente de la République hellénique Katerina Sakellaropoulou, du maire de l’ancienne Olympie Aristidis Panagiotopoulos et du président du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 Tony Estanguet.
S’exprimant lors de la cérémonie, le président Capralos a souligné l’importance des Jeux Olympiques en tant que symbole de paix et de compréhension.
« La flamme olympique commencera son voyage vers Paris et vers la première édition européenne des Jeux Olympiques depuis 12 ans, pour diffuser la grande vision de paix et de fraternité des peuples », a déclaré le président Capralos.
« Ce message de la flamme olympique est encore une fois très actuel et devra circuler partout sur notre planète, car nous vivons une époque de turbulences avec des conflits qui ont éclaté dans différentes parties du monde et la peur du terrorisme qui se manifeste à nouveau.
« Dans l’Antiquité, le respect de la trève à l’occasion des Jeux Olympiques arrêtait temporairement les guerres entre villes.
« Puisse de nos jours l’allumage de la flamme olympique et son voyage jusqu’à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, réussir à éteindre les flammes de guerre qui couvent actuellement dans les pays, les villes et les peuples et menacent la paix sur notre planète. »
Le concept de la Flamme olympique remonte aux cérémonies des Jeux Olympiques de 1936, organisées en Grèce sur le même site. Après l’hymne olympique interprété par la mezzo-soprano Joyce DiDonato et le lever du drapeau olympique, les hymnes nationaux de la France et de la Grèce ont été entonnés par les chœurs d’enfants des écoles Saint-Paul et Paidagogiki-Birds.
La flamme olympique a été allumée à l’aide d’un miroir parabolique au Temple d’Héra par une actrice jouant le rôle de la Grande Prêtresse – une étape très importante alors que mercredi marque les 100 jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Elle a été transporté dans l’ancien stade et remise avec un rameau d’olivier symbole paix par la grande prêtresse au premier porteur du flambeau
Le rameur grec Stefanos Ntouskos, médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, a eu l’honneur d’être le premier à porter la flamme jusqu’au monument de Pierre de Coubertin qui abrite le cœur du fondateur du mouvement olympique moderne.
Plus de 600 relayeurs de la flamme olympique porteront celle-ci à travers la Grèce au cours des 11 prochains jours jusqu’au stade panathénaïque d’Athènes, où le 26 avril se déroulera la cérémonie de remise de la flamme olympique au Comité organisateur de Paris 2024.
De là, la flamme voyagera à travers la Méditerranée à bord du trois-mâts historique Belem, du Pirée à Marseille, où elle arrivera le 8 mai. La flamme entamera alors son relais à travers la France pour arriver à Paris le 14 juillet et allumer la vasque olympique le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture.
Le relais de la flamme olympique souligne les liens historiques qui unissent la Grèce et la France, tout représentant une remarquable démonstration de solidarité en Europe.
