Annamarie Phelps, membre du comité exécutif des Comités olympiques européens et présidente de la commission pour l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion, était parmi les intervenants à la réunion sur l’égalité des genres dans le sport qui a été organisée à la Maison de la Slovénie des JO de Paris.

Pour la première fois dans l’histoire de l’olympisme, à Paris 2024  le nombre de places  des athlètes féminines est égal à celui des athlètes masculins. L’équipe slovène elle-même compte la plus forte proportion de femmes en compétition, à savoir le 49% de son équipe.

Les COE pour leur part ont enregistré des progrès remarquables pour qui a trait aux athlètes féminines et aux femmes dans le sport. En particulier les Jeux Européens de l’année dernière à Cracovie-Małopolska ont atteint la parité des sexes en termes de participants.

La table ronde organisée à la Maison de la Slovénie comprenait outre à Mme Phelps plusieurs intervenants de marque tels  que Nataša Pirc Musar, la présidente de la république de Slovénie, SAR le prince Feisal Al Hussein, membre de la commission exécutive du CIO et vice-président de la  commission pour l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion, Barbara Žibret Kralj, directrice nationale associée chez Deloitte Slovénie, et Gustavo Merino, directeur des politiques sociales de l’UNESCO.

S’exprimant à cette occasion, Mme Phelps a exhorté toutes les parties prenantes à accélérer le rythme des travaux afin de faire progresser l’égalité des sexes dans le sport.

« On ne peut pas parler de progrès en matière d’égalité des sexes si on ne connaît pas les faits et les données statistiques. Recemment, une amélioration des chiffres a été enregistrée, mais encore trop lentement. En Europe, à peine le 30 % des membres des conseils d’administration des comités nationaux olympiques sont des femmes. Il est donc important d’analyser les données et prendre des mesures concrètes vers l’égalité des sexes », a-t-elle déclaré.

SAR le Prince Feisal Al Hussein a pour sa part souligné les progrès significatifs réalisés en matière d’égalité des sexes, tout en reconnaissant qu’il restait encore beaucoup à faire.

La table ronde a souligné les efforts et l’engagement continus en faveur de l’égalité des sexes dans le sport, sur le sillon de l’engagement du Mouvement olympique en faveur d’un monde plus égalitaire.

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