Le projet Building European Safe Sport Together (BESST) a développé une gamme d’outils pour aider les organisations sportives européennes à mettre en œuvre des pratiques de protection efficaces.
Le projet BESST, financé par Erasmus+ Sport de la Commission européenne, est géré par un consortium de sept organisations, dont les comités nationaux olympiques des Pays-Bas et de Slovénie, auxquels sont venus s’ajouter les Académies olympiques européennes (EOA), IGNITX, l’Université des sciences appliquées de Windesheim, l’Académie Rudi Hiti et la Fondation UEFA pour l’enfance.
Le projet, qui a été analysé en septembre dernier lors du séminaire des Comités Olympiques Européens à Budva (Monténégro), correspond pleinement à la position des COE qui s’engage à fournir un environnement sûr, égalitaire et inclusif à tous les athlètes sur tout le continent afin de leur permettre de réaliser leur potentiel et inspirer des modes de vie sains.
Les documents récemment publiés sont le fruit de deux années de recherches et de collaborations approfondies et ils marquent une étape importante vers un environnement sportif plus sûr en Europe.
Ils comprennent notamment tout «comportement transgressif» une définition moderne des abus et du harcèlement dans le sport qui vise l’ensemble des comportements préjudiciables dans le monde du sport. Cette définition analyse la dynamique qui favorise ces comportements, identifie les obstacles aux progrès en matière de protection et décrit les principes essentiels aptes à créer un environnement sportif sûr.
Le projet envisage par ailleurs les ressources et les cadres qui permettent aux organisations sportives d’intégrer efficacement les normes de protection, ainsi que des boîtes à outils de sensibilisation, d’éducation et d’environnement pour aider les organisations sportives à adopter des pratiques de protection efficaces au sein de leurs propres structures et auprès de leurs membres.
Il sera fondamental de prioriser et de mobiliser des ressources visant à mieux sensibiliser et à accroître davantage les mesures de protection efficaces dans le but de favoriser un changement de culture en encourageant les sports exempts de comportements transgressifs.
Daniela Negreda, conseillère en stratègie commerciale d’IGNITX, a souligné que « le projet BESST a su toucher une corde sensible dans toute l’Europe. Les réactions qui nous sont parvenues ont montré qu’il existe d’’importantes ressources accessibles et dispoinibles à l’emploi qui permettent aux organisations sportives d’appliquer des mesures immédiates à leurs plans de mise en œuvre de mesures de protection.»
Soenke Schadwinkel, coordinatrice du projet EOA, a ajouté : « Notre objectif a toujours été de doter les organisations sportives européennes d’informations et donnés exploitables. Les boîtes à outils fournies permettront aux organisations de sensibiliser toutes les personnes impliquées dans le sport de manière proactive et leur assurer des environnements sûrs.
Pour mieux connaître la manière de prévenir les comportements transgressifs et accéder à toutes les ressources proposées, visitez le site Web du projet BESST à l’adresse suivante : https://besst-safesport.eu/.
Le CIO dispose d’une gamme d’outils permettant d’enquêter en toute confidentialité sur les signalements de comportements transgressifs dans le sport.
Il s’agit notamment d’une hotline dédiée à laquelle on peut accéder afin de signaler en toute confidentialité les abus.
D’autres ressources sont disponibles
dans la section Sport sûr du site Web d’Athlete365, et de plus amples informations peuvent être fournies en contactant savingofficer@olympic.org.
