Le développement personnel des athlètes est un thème de la plus haute importance pour la famille olympique. Les COE participent donc activement à un projet de recherche sur la lutte contre le dopage lors des manifestations sportives financé par le CIO et soutenu par l’Institut autrichien de médecine du sport, de médecine alpine et de tourisme (ISAG) de l’Université de la santé et des sciences de la vie (UMIT) de Hall in Tirol.
Le projet porte plus particulièrement sur la mise au point d’un outil qui permettra de collecter les données relatives aux programmes de prévention du dopage proposés aux jeunes athlètes et à leur personnel de soutien (ASP). Le but sera de donner aux athlètes et à leur entourage la possibilité de déterminer si les programmes existants sont adaptés à la gestion de situations difficiles tout au long de leur carrière, et ce pour éviter d’être tentés d’utiliser des substances et/ou des méthodes interdites.
Le projet, qui pour commencer portera sur une période de trois ans, vise principalement à mettre au point un instrument fiable permettant de collecter les informations susmentionnées et devrait être finalisé d’ici la fin de 2019.
Grâce au soutien du CIO et des COE, plus de 1000 jeunes athlètes âgés de 14 à 19 ans ont déjà été interviewés lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2018 à Buenos Aires l’année, puis lors du récent Festival olympique de la jeunesse européenne 2019 à Sarajevo et à East Sarajevo. Les athlètes qui ont participé à cette étude lors du FOJE ont signé un drapeau des COE qui sera officiellement présenté au Forum des athlètes en décembre.
L’étude se poursuivra lors du Festival olympique de la jeunesse européenne d’été 2019 qui se tiendra à Bakou en juillet, à l’occasion duquel le nombre d’athlètes ayant contribué à l’événement pourrait dépasser les 1 500 jeunes.
La chef de projet, Katharina Gatterer, est convaincue que les résultats du projet seront à même de faire avancer de nouvelles mesures de prévention. “Sur le long terme, cela nous permettra, espérons-le, d’identifier des mesures de prévention du dopage efficaces et performantes adaptées aux différents contextes”, souhaite le Dr. Cornelia Blank, professeur associé et chercheur principal du projet.
